23 juillet 2008
Ma mère, ma mère,...
Poème de Sylvia Plath
Ma mère, ma mère, quelle tante grossière
Quelle cousine disgracieuse ou défigurée
T’es-tu malencontreusement gardé
D’inviter à mon baptême pour qu’elle
Envoie ces femmes se pencher sur mon berceau,
Hocher leur tête d’œuf à repriser
Au-dessus de mon front, au-dessus de mes pieds,
Au-dessus de mon cœur ?
Tiré du livre de Valérie Rouzeau aux éditions jeanmichelplace/poésie, collection dirigée par Zéno Bianu.
Claude.
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