VOIR UNE FEMMED’Annemarie SchwarzenbachTraduit de
VOIR UNE FEMME
D’Annemarie Schwarzenbach
Traduit de l’allemand par Étienne Barilier
Préface Étienne Barilier
Postface Alexis Schwarzenbach
Éditions Métropolis - 107 pages
Je viens de terminer le roman « Voir une femme » d’Annemarie Schwarzenbach. Je suis sans mot, sans voix. C’est magnifique, c’est de la poésie pendant 60 pages. Étienne Barilier écrit dans la préface « la narratrice parle de son désir et de son attente comme un incendie sur la neige… ». Quoi dire de plus, si ce n’est lisez-le ! Elle parle du désir, comme nous l’avons tous un jour certainement perçu, celui qui fait mal tellement il est présent et encore inaccessible. La préface d’Étienne Barilier et la postface d’Alexis Schwarzenbach sont vraiment intéressantes. Encore une écrivain extraordinaire, dont je ne me lasserai pas de vous parler. Première page. Voir une femme : une seconde seulement, dans le seul et bref instant d’un regard, pour ensuite la perdre à nouveau, quelque part dans l’obscurité d’un couloir, derrière une porte que je n’ai pas le droit d’ouvrir - VOIR UNE FEMME, D’Annemarie Schwarzenbach, Traduit de l’allemand par Étienne Barilier, Préface Étienne Barilier, Postface Alexis Schwarzenbach, Éditions Métropolis Billet posté par Claude.
Le petit neveu d’Annemarie Schwarzenbach a découvert ce manuscrit aux archives de la bibliothèque de Berne. Il a du le reconstituer car il n’était pas numéroté. Annemarie Schwarsenbach, était homosexuelle, il lui a souvent été reproché de ne pas écrire sur le sujet, or ce roman jusqu’ici inconnu laisse apparaître que dès ses 21 ans, elle ne dissimulait pas ses amours, et les assumait complètement.
mais voir une femme, et sentir dans le même instant qu’elle aussi m’a vue, que ses yeux se fixent sur moi, interrogateurs, comme si nous devions nous rencontrer sur le seuil de l’étranger, de cette frontière obscure, accablée de la conscience…