un 25 janvier
Il y aura 5 ans ce soir que mon père est mort. 5 ans, que je ne dis plus papa, 5 ans, et ce soir la peine est plus réelle, parce que maintenant j’ai compris.
5 ans, et, je me souviens de tout, du moindre détail, de ces heures à le voir souffrir sans rien pouvoir faire si ce n’est lui tenir la main, à presque souhaiter sa mort, tant sa douleur était grande.
Entouré des siens, là dans ce lit anonyme de clinique… je me souviens même de nos habits, d’avoir téléphoné aux absents pour leur annoncer son départ, toujours dans cette chambre de clinique. Et des mots incompréhensibles qui sortaient de ma bouche, des mots qui disaient que papa venait de mourir, notre père à nous 5 !
Mon père, celui qui avait la patience de moi ! et me devinait si bien.
C’était le mardi 25 janvier 2005 vers 22h30.
Claude