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De Bloomsbury en passant par Court green...
27 mars 2011

Des spectacles...

La semaine dernière, je suis allée au théâtre voir une pièce écrite par Mikhail Boulgakov « Les trois jours de Molière », mis en scène par la Compagnie du Songe. Boulgakov dépeint les tableaux les plus importants de la vie de Molière de sa naissance à sa mort, du moment où il est confié à sa nourrice, en passant par le moment où il avoue à son père qu’il sera acteur etc.

C’est drôle, c’est excellent. La mise en scène est sympa, Claude Kagan qui joue tous les rôles passe d’un personnage à l’autre avec une facilité déconcertante. C’est aussi une très belle satire sur les relations qui existaient entre Molière et la censure de l’époque.

Que demander de plus !

moli_re

 

 

En feuilletant le programme du théâtre, je me suis aperçu qu’une pièce que j’avais vu il y a quelque temps avait été reprise. «  Des rêves des océans » par la Cie Pièces et Main d’œuvre, interprétée par Patrice Connard. J’avais adoré, du premier instant au dernier. C’est une adaptation du recueil « Ailleurs » d’Henri Michaud. Abdellatif Baybay, le metteur en scène écrit à son propos (internet) :

 

…  « Des rives des océans s’appuie sur quelques poèmes de l’auteur, mais provient surtout du recueil Ailleurs : Voyage en Grande Garabagne, Au pays de la magie, et ici, Poddema.
Ces trois fugues sont empruntées à la tradition du récit de voyages imaginaires. On reconnaît Swift, Rabelais, More et tant d’autres, et, comme eux, Michaud s’est amusé à écrire une parabole de notre monde. Mais la singularité de la voix de l’écrivain surprend, non seulement par ses audaces, ses inventions « d’une gratuité totale, parfait », mais également par ses descriptions minutieuses de peuples si divers, de tant de mœurs et de coutumes sans accord. Ici, l’auteur de Plume nous questionne avant tout sur l’étrangeté sans dépaysement, sans exotisme ni nul folklore, nous interpelle sur notre propre étrangeté, notre barbarie.

 

Et peut-être se risque-t-il à continuer la seule expédition valable, le seul voyage qui nie toutes distances et les épouse à la fois… La quête de l’intime, cet « Espace du dedans ». » Abdellatif Baybay.

 

La pièce est jouée en playback, au début, on est surpris, mais, je pense qu’ensuite cela nous permet de mieux encore se laisser porter par la pièce.

 

Si elle se joue par chez vous, n’hésitez pas !!!

 

 

Claudemichaud

 

 

 

 

 

Vendredi dernier, Surprise ! Une copine m’appelle pour m’inviter à aller voir William Sheller le soir même. Pourquoi pas, ça fait des années que je ne l’ai pas écouté ! Ce fut une belle soirée, il ne change pas, il est drôle, le spectacle est très sympa ; il reprend d’anciennes chansons qu’il remet dans son cadre. J’ai été étonnée par la durée de ses chansons, elles sont très courtes, enfin, les anciennes… je ne me rappelais pas de ça, mais à la sortie on m’a confirmé qu’il en avait toujours été ainsi !!! C’est aussi un beau moment.

Claude

sheller

 

 

 

 

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Commentaires
C
Bonjour Claudio, il l'a chanté (si je me souviens bien) au rappel. Je l'avais vu, il y a bien des années et j'avais oublié qu'il avait une telle présence sur scène.<br /> à bientôt<br /> Claude
Répondre
C
Tu as de la veine, j'aurais tant aimé y être! <br /> <br /> Il a terminé avec «Un homme heureux» n'est-ce pas?<br /> <br /> À bientôt!<br /> Claudio
Répondre
De Bloomsbury en passant par Court green...
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