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De Bloomsbury en passant par Court green...
14 avril 2011

E.E. CUMMINGS

 

En arrêt maladie (rien de grave, mais bon!!) j’ai le temps de regarder plus sérieusement mes mails… La semaine dernière, une amie m’en avait envoyé avec un poème de Cummings, il est magnifique. Je n’ai pas lu le recueil, mais il est prometteur ! J’en reparlerai certainement dans quelques mois, quand il sera dans le rayon de la médiathèque. En attendant, le voici (auparavant, je l’avais lu sur le site « des cahiers d’Eucharis » : http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/

 

Puisque sentir est premier
qui prête la moindre attention
à la syntaxe des choses
ne t'embrassera jamais entière

tout entier être un idiot
quand le printemps est de ce monde

mon sang approuve,
et les baisers sont un meilleur sort
que la sagesse
ma dame je le jure sur toutes les fleurs. 
Ne pleure pas
-le plus beau geste de mon cerveau ne vaut
ce battement de tes paupières qui dit

nous sommes l'un à l'autre : alors
ris donc, à la renverse dans mes bras
car la vie n'est pas un paragraphe

Et la mort, je pense n'est pas une parenthèse

E.E. Cummings
(1894-1962) Font 5, "son cinquième livre, le plus parisien, d'une vitalité infatigable, toutes griffes et caresses dehors."

Claude

IMGP1203

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Commentaires
C
Bonjour Marco, moi aussi je l'aime beaucoup, je ne le connaissais pas du tout et, je ne le trouve pas si obscur.<br /> à bientôt<br /> Claude
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M
j'aime particulièrement cette poésie, même si l'hermétisme est souvent au rendez vous<br /> bises à toi / marco
Répondre
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