E.E. CUMMINGS
En arrêt maladie (rien de grave, mais bon!!) j’ai le temps de regarder plus sérieusement mes mails… La semaine dernière, une amie m’en avait envoyé avec un poème de Cummings, il est magnifique. Je n’ai pas lu le recueil, mais il est prometteur ! J’en reparlerai certainement dans quelques mois, quand il sera dans le rayon de la médiathèque. En attendant, le voici (auparavant, je l’avais lu sur le site « des cahiers d’Eucharis » : http://lescarnetsdeucharis.hautetfort.com/
Puisque sentir est premier
qui prête la moindre attention
à la syntaxe des choses
ne t'embrassera jamais entière
tout entier être un idiot
quand le printemps est de ce monde
mon sang approuve,
et les baisers sont un meilleur sort
que la sagesse
ma dame je le jure sur toutes les fleurs. Ne pleure pas
-le plus beau geste de mon cerveau ne vaut
ce battement de tes paupières qui dit
nous sommes l'un à l'autre : alors
ris donc, à la renverse dans mes bras
car la vie n'est pas un paragraphe
Et la mort, je pense n'est pas une parenthèse
E.E. Cummings
(1894-1962) Font 5, "son cinquième livre, le plus parisien, d'une vitalité infatigable, toutes griffes et caresses dehors."
Claude