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De Bloomsbury en passant par Court green...
23 juillet 2018

1000 femmes blanches La vengeance des mères De

1000 femmes blanches

La vengeance des mères

De Jim Fergus

 

Je n’avais  jamais entendu parler de ces deux livres. Pourtant, il paraît qu’ils ont eu beaucoup de succès. Une de mes sœurs me les a prêtés pour me distraire de ma fin d’année. Je ne connaissais pas du tout cette partie de l’histoire américaine, où un chef Indien, Little Wolf propose au Président Grant d’échanger 1 000 femmes contre 1 000 chevaux. En faisant cette proposition, il souhaite que son peuple puisse mieux s’intégrer dans le nouveau monde qui se profile. Aussi incroyable que cela puisse paraître, après avoir refusé, le Président Grant accepte. Le premier convoi s’apprête. Il est constitué de volontaires qui veulent changer de vie, mais aussi de jeunes femmes enfermées à l’asile pour quelques raisons par leurs familles, ou encore des reprises de justice.

Dans le  premier tome, Mary Dodd, l’une d’entre elle raconte dans son journal leurs vies depuis leur départ, les amitiés, leurs maris et leurs familles, les coutumes,  la vie au village, les attaques d’indiens ou de blancs etc. Elle y raconte aussi le comportement des blancs, comment l’or a précipité la chute des indiens…

Dans le second tome, alors que les convois devaient s’arrêter, un second et dernier arrive. Les survivantes du premier convoi se chargent alors d’elles, et leurs donnent des cahiers et crayons pour que le relais des journaux se fasse. La vie au village est de plus en plus difficile depuis la dernière attaque où ils ont pratiquement tout perdu, et surtout et le plus important, LA VENGEANCE DES MERES est en marche.

 

Vivement le troisième tome. J’ai beaucoup aimé découvrir la vie du village, les mœurs, l’amour et le grand respect des indiens pour ces femmes.
Le mode du journal intime rend vivant les livres et donne l’impression d’entrer encore plus dans l’intimité du village.

Claude

 

1 000 femmes blanches
Les carnets de May Dodd

 

Prologue page 15
Accompagné d’une délégation d’hommes de sa tribu, le « chef et grand homme-médecine » cheyenne Little Wolf entreprit au mois de septembre de l’année 1874 de traverser les terres américaines jusqu’à Washington dans l’intention expresse de négocier une paix durable avec les Blancs. Little Wolf, qui avait passé plusieurs semaines à fumer le calumet et à débattre posément de différentes initiatives conciliatoires avec les quarante-quatre chefs du conseil tribal, se rendait  à la capitale muni d’une proposition assez particulière, quoique parfaitement rationnelle du point de vue cheyenne. Elle était destinée à assurer la sécurité et la prospérité d’un peuple assiégé de toute part.

Le chef indien fut reçu à Washington avec la pompe normalement déployée pour un chef d’Etat

Etranger. Au cours d’une cérémonie formelle au Capitole en  présence du président Ulysse S. Grant et d’une commission extraordinaire du Congrès, Little Wolf fut décoré de la Médaille de Paix présidentielle. C’était un insigne d’argent sculpté qu’il allait arborer plus tard sans la moindre ironie –la chose étant inconnue des Cheyennes- lors des derniers combats désespérés qui opposèrent son peuple encore libre à l’armée américaine.

1000 femmes blanches, les carnets de May Dodd de Jim Fergus, traduit de l’américain par Jean-Luc Piningre. Editions Pocket

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La vengeance des mères

page 13.

15 novembre 1926
La nuit suivant la charge de Mackenzie, le thermomètre indiquait presque moins vingt degrés. La cavalerie s’était emparée à l’aube du village cheyenne qu’elle avait entièrement détruit, massacrant des dizaines d’Indiens, hommes et femmes, jeunes et vieux, abattus sans discrimination à coups d’épée, de carabine, de   pistolet, par des soldats pris de folie meurtrière. Plusieurs de nos amies blanches étaient parmi eux avec leurs bébés. Celles et ceux qui réussirent à leur échapper prirent la fuite vers les collines, certains grièvement blessés, certaines à peine vêtus, sans rien pour les protéger des éléments, eux-mêmes et leurs enfants. Bien que dans un état grave, le grand  Chef de la Douce Médecine Little Wolf conduisit les membres encore vivants de sa bande, en hardes, à travers les montagnes jusqu’au village du guerrier lakota Crazy Horse.

La vengeance des mères de Jim Fergus, traduit de l’américain par Jean-Luc Piningre. Editions Cherche midi.

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