Albert Londres
Albert Londres
Il est né en 1884 à Vichy. Jeune homme, il voulait être poète, il quitte donc Vichy pour Lyon, puis pour Paris. Il n’avait pas encore 20 ans. Il commence à travailler comme échotier parlementaire, et, en 1914, il signe son premier article. À partir de cette période, il ne s’arrêtera plus. Il couvrira (entre autre), la Première Guerre Mondiale, la conquête du Fiume par D’Annunzio, la Révolution russe, le Tour de France cycliste, le chaos de la Révolution chinoise, le scandale du bagne de Cayenne… Il sera publié par : « le Petit Journal », « le Quotidien » ou « le Petit Parisien ».
Il est mort le 16 mai 1932, lors de l’incendie du Paquebot George Pilippar. Il revenait d’un reportage en Chine, reportage dont il n’avait révélé le sujet à personne.
Pendant 18 ans, il a sillonné le monde à la recherche de sujets toujours plus explosifs les uns que les autres. Il ne posait sa valise que pour voir sa famille.
Il a marqué à jamais des générations de journalistes, mais pas seulement. Lorsqu’on le lit, on est littéralement emporté par sa plume, car si jeune, il voulait être poète, il l’aura été toute sa vie à sa manière.
Citation
« Notre métier, n’est ni de faire plaisir, ni de faire du tort. Il est de porter la plume dans la plaie. » (Daniel Junqua, La lettre de la SDL du journal le Monde)
Ce commentaire est fait à partir de renseignements trouvés sur différents sites.
Bibliographie
Contre le bourrage de crâne
Au bagne
Chez les fous
La Chine en folie
Le chemin de Buenos Aires
Marseille, porte du sud
L’homme qui s’évada
Terre d’ébène
Le juif errant est arrivé
Pêcheurs de perles
Les comitadjis
Tour de France, tour de souffrance
Dans la Russie des soviets
Les forçats de la route
Dante n’avait rien vu
Câbles et reportages
D’Annunzio, conquérant de Fiume
Si je t’oublie Constantinople
Mourir pour Shangai.
Claude